A avoir en tête...pas dans le sang !
En 2016, les 18-24 ans représentaient 24% des conducteurs alcoolisés impliqués dans un accident mortel *. 1 jeune sur 5 avoue avoir déjà conduit au-dessus du seuil d’alcoolémie ou après avoir fumé du cannabis.
Si l’on considère les verres communément servis dans les bars et discothèques en France, on estime que, pour toute boisson ou cocktail alcoolisé standard, chaque verre contient environ la même dose d’alcool pur. On parle alors d’unité d’alcool (ua).
La teneur en alcool d’une boisson alcoolisée est également exprimée en % Vol, qui représente le nombre de millilitres d’alcool par litre de boisson.
Une dose d’alcool pur est l’équivalent de 10 à 13 grammes, ce qui représente :
- 6 cl d’apéritif à 20 degrés
- 25 cl de bière ou cidre à 6 degrés
- 12,5 cl de vin ou champagne à 11 degrés
- 2 cl de pastis ou digestif à 45 degrés
- 3 cl de whisky à 40 degrés
Source : Sécurité Routière
Attention, ces chiffres peuvent varier selon le type de whisky, bière, champagne… ou en fonction du verre standard, variable selon le pays.
Rappelez-vous : il est interdit de prendre le volant avec une alcoolémie supérieure à 0,5 g d’alcool par litre de sang (ou 0,25 mg/L d’air expiré). Pour les permis probatoires, la limite d’alcool autorisée en conduisant est de 0,2 g d’alcool par litre de sang (ou 0,10 mg/L d’air expiré).
TOLERANCE ZERO POUR LES JEUNES CONDUCTEURS
La loi impose pour les conducteurs novices de ne boire aucun verre, c’est la tolérance zéro qui s’applique. En effet, dès un verre consommé, l’alcool agit directement sur le cerveau : les réflexes diminuent, la coordination des mouvements est perturbée et le champ de vision rétrécit. Il s’agit donc de zéro verre autorisé, il a été défini pour éviter les problèmes liés à la marge d’erreur, au moment de la mesure de la concentration par l’éthylomètre, ou encore à la prise d’un médicament ou pour certains aliments contenant de l’alcool. Un verre d'alcool pur peut vous faire atteindre voire dépasser cette limite légale.
SANCTIONS ET REFUS DE DEPISTAGE
Dès 0,5 g/L dans le sang ou 0,2 g/L de sang pour les permis probatoires : vous êtes en infraction. Vous encourez une amende de 135€ et un retrait de 6 points sur votre permis de conduire ou une suspension de permis, en cas de comparution au tribunal.
Si vous dépassez 0,8 g/L de sang ou 0,4 mg/L d’air expiré, il s’agit d’un délit. En plus du retrait de 6 points au permis, les sanctions peuvent aller jusqu’à :
- Amende de 4 500€
- Immobilisation du véhicule
- 3 ans de suspension de permis ou annulation
- Obligation de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière
- 2 ans de prison.
Si vous conduisez avec une alcoolémie positive, vous pouvez être limité ou exclu de l’indemnisation des dommages subis par le conducteur, en cas d’accident. L’assureur pourra également augmenter le tarif de votre assurance auto de 150 à 400%.
Quelques conseils :
- Respectez la décision de quelqu’un qui ne veut pas ou plus boire ; il fait preuve de responsabilité et vous devez l’encourager.
- Appelez un taxi ou hébergez votre ami, qui est venu chez vous, s’il a trop bu. Vous devez assumer vos responsabilités. S’il tient à conduire, utilisez tous les moyens pour l’en dissuader.
- Choisissez un « Sam », avant vos soirées pour rentrer sain et sauf chez vous. C’est le conducteur désigné qui s’engage à ne pas boire et qui raccompagnera tout le monde.
- Dites « NON » quand un conducteur ayant bu vous propose de vous ramener.
- Passez le volant à quelqu’un de sobre, si vous en avez la possibilité.
- Testez votre alcoolémie, en cas de doute, en utilisant un éthylotest NF chimique (ballon) ou électronique. Les discothèques et bars de nuit en mettent à votre disposition.
* Source : Interieur.gouv.fr
A suivre : Le Mocktail : le cocktail tendance sans alcool pour des nuits plus folles