La Sécurité Routière a lancé une nouvelle campagne « la route de ma vie ». A travers l’histoire d’un jeune homme, elle montre qu’aucune route n’est sûre, surtout celle qui nous est familière. Là où la vigilance est au plus bas, car on croit que l’on ne risque rien.
On les connaît par cœur, elles font partie de notre quotidien, on y a créé des souvenirs… Certaines routes ont bien plus de valeur que de simples voies. On les prend au quotidien et on croit que rien ne peut nous arriver, pourtant 1 900 personnes meurent chaque année sur ces routes. Elles qui comptent et qui nous connaissent depuis des années, comment se dire qu’elles puissent tout reprendre en l’espace de quelques secondes ?
Avec ce film, créé par l’agence DDB Paris, la Sécurité routière souhaite montrer l’importance de garder sa vigilance en toute circonstance, car aucune route n’est sûre même celle que l’on prend tous les jours. Elle met également en scène le poids que peut avoir ces accidents sur nos proches et sur les personnes impliquées qui prennent aussi ce trajet par habitude.
L’HABITUDE EST DANGEREUSE SUR LA ROUTE
La campagne retrace la vie d’un jeune adulte qui a tout vécu sur une route, celle de son enfance. C’est celle où il a créé de nombreux souvenirs, où il a vécu son 1er jour d’école, son 1er baiser, où il jouait au foot dans les champs, l’endroit où il se rejoignait avec ses amis. A pied, à vélo ou en moto, il l’a prise très souvent et connaît donc ses moindres détails. Tout comme ses amis avec qui il était souvent. Cette route ce n’est pas n’importe laquelle, c’est comme une seconde maison, où « on se sent en confiance, on se dit qu’on ne risque rien ».
Maintenant cet homme n’est plus un adolescent, il est adulte et pompier volontaire. Un soir, sur cette route, il vit ses amis. Cette route, il ne la reconnaît plus, elle n’est plus comme dans son enfance. Il retrouve Pierre et Yanis, ses deux amis, dans un accident de voiture.
PRES DE LA MOITIE DES FRANÇAIS CONNAISSENT UN PROCHE TOUCHÉ PAR UN ACCIDENT DE LA ROUTE
Ces accidents ont un poids énorme sur les familles et les pompiers qui, au-delà des souvenirs, leur rappellent que le danger est partout, « les routes sur lesquelles nous intervenons sont en effet les routes de notre vie personnelle et professionnelle, celles que l’on fréquente tous les jours et c’est en cela que ces images me parlent et font écho à la fois à ma vie privée et à mon engagement de sapeur-pompier », dit Coraline, sapeur-pompier volontaire au Centre de secours principal de Rambouillet.
L’émotion est d’autant plus importante lorsqu’en plus ces personnes, sauvant des vies tous les jours, croisent sur un accident de la route des amis ou de la famille, « un jour, j’ai été appelé pour un accident impliquant un scooter et une voiture, un choc frontal entre les deux véhicules. En arrivant sur place, j’ai reconnu un ami à moi, et au volant de la voiture, la cousine d’un autre ami », explique Jérémy, sapeur-pompier volontaire au Centre de secours de Saint-Arnoult-en-Yvelines.
Ce n’est pas une fiction, près de la moitié des Français connaissent un proche touché par un accident de la route et un Français sur trois en a lui-même été victime*. Par excès de confiance, ils se sentaient en sécurité, car ils avaient l’habitude de faire ce trajet, mais l’habitude est dangereuse sur la route.
Quelle que soit la nature du trajet, soyez vigilants sur la route !
*IFOP, décembre 2015
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